les clowns

J'ai beaucoup apprécié les spectacles des clowns qui demandaient à quelqu'un de la salle de venir sur scène raconter une histoire qu'ils jouaient ensuite. Et je sais qu'ils proposaient, par ailleurs, aux entreprises des interventions où ils faisaient irruption dans une atmorphère remplie de componction, une réunion, par exemple, qui'ls dégelaient.

J'ai aussi apprécié l'intitiative de Marc Sautet dans les cafés-philos, qui avait fait venir, sans l'annoncer, un groupe de théâtre, formé dans et adapté aux hopitaux psychiatriques, et sans être annoncés ni crier gare, avaient dévalé un dimanche matin en hurlant au café des Phares, provoquant la panique.

C'est évidemment un évènement du même ordre qui procure à Nicolas Sarkozy un essaim de clowns qui l'entourent en faisait des mimiques et en gesticulant avec des appareils photographiques comme s'ils étaient des journalistes.

Mais, hier, dans la réunion des maires de grandes villes où j'étais invité, c'était la première fois que j'assistais à cette mise en scène. La voyant pour la première fois, je l'observais attentivement pour la comprendre après réflexion, et je regrette de ne pas avoir été averti, car j'aurais pu intervenir et demander qu'on désinfecte la salle, assez facilement, et cela aurait produit de l'effet. Au milieu de trente zombies, le migraineux agité qu'on nomme Nicolas Sarkozy faisait exactement le clown, comme quand Coluche s'était présenté à la présidence de la république en arborant une plume dans le derrière.

J'aimerais savoir quelle agence fournit les acteurs (qui sont mauvais), et sur quel budget ils émargent. Je pose la question aux secrétaires généraux de l'Elysée et de Matignon et vous tiendrai au courant de la réponse, si j'en ai une.

Monsieur le Secrétaire Général,

En participant à la 5ème conférence des villes où les débats avaient un très grand intérêt, j'ai remarqué que le ministre d'état, ministre de l'intérieur, qui clôturait les travaux s'était fait accompagner d'une troupe de clowns qui singeaient les journalistes en agitant des appareils photographques avec des gesticulations affectées.
Je n'étais pas le seul à être étonné de cette exhibition  et certains participants s'en sont pris à eux, mais de façon discrète.
J'aimerais savoir ce que vous pensez de cette pratique, et vous prie d'agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l'expression de ma haute considération.