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24 septembre 2006

Les gens

Quand ils discutaient sue le sujet que je leur avais donné ("Plus on aime les idées, moins on aime les gens"), Il y en avait trois qui ne voyaient pas ce que çà voulait dire: les gens.
Pour Dickens (je pense à David Copperfield), les gens sont toujours là car s'ils ne sont pas présents, on pense à eux. Pour Dostoievsky (Je pense à l'Idiot), les gens n'existent pas. Pour Tchekhov, les gens passent.
Et pourtant David Copperfield et l'Idiot ont une analogie et même une identité profondes. Et tout se passe au milieu des gens. Mais le tout dont je viens de parler est ce qui se passe. Tandis que dans le théâtre de Tchekhov, le tout est les gens qui passent.
Les gens ne sont pas isolables; ils n'existent qu'en combinaison. Mais pour Dickens, lkes gens sont un composant essentiel de la vie et la combinaison qui les réunit entre eux nous concerne tout autant. Pour Dostoievsky, les gens ne font pas partie de la combinaison, et pour Tchekhov, aucune combinaison ne tient. Il faut un metteur en scène pour les faire tenir et Stalinovsly pour faire de Tchekhov un auteur.

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  • Croire comprendre est seulement avoir l'impression de reconnaitre quelque chose de déjà connu, tandis que déclarer ne pas comprendre indique qu'on a essayé de comprendre et mérite que j'explique.
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