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26 février 2008

Justice, justesse et pronostics

L'ingérence
Je venais d'expliquer au téléphone à quel point il était désagréable de voir un énergumène aussi abject et exécré que Rachida Dati venir infecter la vie quotidienne en se montrant dans le quartier où l'on vit, sous rachida_dat3iprétexte de "campagne électorale" et que j'avais averti les patrons des établissements que je fréquente que si je la rencontrais dans leur établissement, je la vidais.
Le téléphone raccroché, je sors poster des lettres, et, aperçois Rachida Dati, marchant dans ma direction en rasant le mur, embrumée et renfrognée,
précédée et entourée  de quelques personnes à qui elle ne parlait pas et qui restaient à distance de quelques pas.
La rue est à tout le monde, je ne pouvais pas la vider, et il n'y avait pas assez de monde pour que cela ait un sens de lui donner une paire de gifles. Heureusement une dame qui la précédait et se trouvait devant moi au moment où j'allais traverser, m'interpelle d'une voix flûtée: "Meusschieux..!" Je lui réponds, assez fort: "J'espère qu'on va vidanger l'énergumène", et traverse.
La scène est à peu près la même que celle du salon de l'agriculture où le Zombie agité était venu montrer que non seulement il se levait tôt et travaillait, mais aussi qu'il mettait la main à la patte. Et quand quelqu'un avait retiré sa patte, "Casse toi, pauvre con !" était la traduction instantanée que fait le fou de ce que le geste vient de lui dire, une forme de folie qu'a illustré Bush en accusant Saddam Hussein de qu'il allait lui faire.

Du symptôme de la rupture à la manie de tout casser : "Casse-toi, pauvre con !":
Celui qui se prend pour Napoléon ne peut vivre que dans un hôpital psychiatrique ou un palais présidentiel et on comprend qu'il préfère Bertchesgarden, la Maison Blanche ou l'Elysée, et même qu'il se donne du mal pour y parvenir. C'est pourquoi je ne pense pas qu'il faille se focaliser sur celui qui joue au roi, ni sur la vantadise de prétendre diriger, mais sur l'intiative ou l'obéissance des autres. Quand j'étais conseil d'entreprise, j'ai cherché des badernes pour servir de président afin d'isoler autour de lui les gens qui occupent un emploi de bois mort dans un siège social en formant une cour coûteuse mais inerme et inoffensive, quand la centralisation française ne permet pas d'autre choix. La fracture sociale peut se déplacer mais la césure ne peut pas être abolie, et c'est naturellement sur le terrain de la justice aux deux emblèmes de la balance et du glaive que le déplacement de la césure se joue, comme quand on remplace une balance de Roberval qui oblige à utiliser des tares, par une balance romaine dont le couteau se déplace.

De la cassure à la jointure

balance_romaineGrace aux élections municipales, la césure sera clairement placée, ce qui permettra à Sarrkozy de démissionner comme Edouard VIII, en prétendant démissionner comme de Gaulle pour laisser un souvenir comme Mendès France, et guérir de sa folie. Il n'est pas interdit de l'espérer car sinon, le risque de guerre civile est si grand que la gloire de l'éviter pourrait arriver à Mr Séguin si sa ronde bonhomie et son formidable talent oratoire surgissaient inopinément pour sauver la France en sortant la Cour des Comptes de son sous-sol par un acte d'accusation fondé sur la dette publique avec un dosage médité et pertinent de gaspillages et de détournements. J'imagine que Mr Séguin pourrait en parler avec quelques uns (Ségolène Royal, François Bayrou, Arnaud Montebourg, Michel Rocard...),  mais en les prenant d'assez haut comme faisait Bonaparte conspirant, certes mais - à ce moment là - seulement pour devenir premier consul et faire le code civil.

De la jointure au passage
L'état français est en fin de vie, comme le fut l'église catholique quand un pays agricole s'était aperçu que les processions ne faisaient pas pleuvoir, car la société salariée d'aujourd'hui commence à savoir que les comités ministériels ne font pas pousser le pouvoir d'achat et que le PNB et le PNB par habitant ne mesurent ni le bonheur ni la richesse des gens, mais leur capacité contributive comme la piété du temps de l'église.
C'est pourquoi j'en reviens à Rachida Dati qui est encore jeune et pourrait s'améliorer et même de façon aussi astucieuse que Sarkozy s'il démissionne après les élections, mais en se déclarant musulmane, un peu comme Constantin s'était déclaré chrétien pour jouer un grand rôle. Gibbon explique cela:
http://www.mediterranee-antique.info/Rome/Gibbon/L402.htm
Ce serait à point nommé, car, si on remplace le style vulgaire et agité d'un voyou dépassé par la folie qui le met en "rupture", par un style plus maitrisé et plus fluide qui permet la jointure et le passage, la réflexion conduit évidemment à intégrer l'Islam et à trouver le point de jointure qui permettra cette intégration. A un de ces forums du Conseil économique où l'on en entend de vertes, çà dégoisait sur la magistrale foutaise du "micro-crédit". Chaque chose dite était instantanément contredite par l'exemple allégué pour la prouver, ce qui en faisait éclater l'incongruité absolue. Seul Mr Sautter avait trouvé le point de jointure en répondant à une camerounaise qui voulait établir un jardin d'enfants au Cameroun. Il lui avait fait une réponse de protestant qui proteste, mais pas à la manière de Necker qui remuait du vent intempestif pour sauver les finances de l'état quand c'était impossible. Bien qu'il ait été ministre des fiances,  Mr Sauter laissait le micro-crédit à sa micro-place. Sachant que le mot dérogation est le plus important de la langue française, il recommandait à la jolie négresse de harceler les potentats bavards de sollicitations assidues et souriantes en faisant la naïve pour placer sa requète en les appelant à faire au moins une fois ce qu'ils disent toujours sans le faire jamais.. 

Les souches mortes
soucheQuand les vieilles institutions usagées et périmées étouffent sous les rites et les règlements qu'elles ont accumulés, et que l'église et sa religion, l'état et sa démocratie ne sont plus qu'en état de survie, il ne faut surtout pas toucher au plant qui a ses racines dans le sol. C'est seulement par ailleurs, même si c'est par marcottage (il peut être aérien), qu'un futur plant sera différent et se formera en prenant racine (en dépit de toutes les théories génétiques qui ne veulent pas prendre cela en considération), de même que ce n'est ni par l'hérédité, ni par la formation qu'un enfant se développe mais en créant lui-même ses racines. Ce n'est donc pas par le crédit, ni dansmarcottage l'esprit de la banque mondiale que l'avenir se dessinera, mais par des multinationales compatibles avec l'Islam. Cela se joue sur les touches sensibles comme l'usage du prénom ou du nom propre, du tutoiement ou du vouvoiement où l'on voit Sarkozy ne rien comprendre, patauger et se comporter en voyou ignoble à force d'être maladroit.
Pour le sentir, il sufit de comparer le glissement réussi de Constantin raconté par Gibbon avec le cafouillis que raconte Michelet quelques siècles plus tard, et cela illustre l'apologue des grenouilles qui demandent un roi. (http://www.lafontaine.net/lesFables/afficheFable.php?id=47)
"Ce n'‚était pas la première fois que l'on vendait des indulgences. Mais la chose ne s'‚était faite jamais à si grand bruit, avec une telle mise en scène. Le peuple commençait à avoir l'oreille dure. Il fallait crier fort. Orgues, cloches, cantiques, nul bruit n'y était épargné.
Aux portes de l'‚église‚ étaient le coffre et le comptoir, le publicain Mathieu avec son telonio : je veux dire le Fugger (banquier) y était représenté par son commis. Avec raison, il suivait son affaire, ne se fiant nullement aux mains ecclésiastiques. Le moine qui prêchait était un homme trop connu. L'archévèque de Mayence avait pris à cent florins par mois un Tetzel, puissant aboyeur, célèbre par mainte histoire médiocrement édifiante, à ce point que Maximilien (l'empereur) voulait le faire jeter à la rivière. Mais c'eût été dommage : on n'eût pas aisément trouvé un tel acteur. Ajoutez que, comme bandit, il convenait à l'entreprise, pouvant se donner pour pièce probante et dire ; "Regardez-moi ! voilà celui que l'indulgence a pu blanchir !... Après ce tour de force, que ne fera-t-elle pas ?"
Tetzel, intrépidement, allait au but. Il n'affadissait pas; n'endormait pas ses auditeurs. Il nommait les plus grands forfaits, ceux qu'on ne peut commettre, ni presque imaginer. Et quand il voyait l'assistance frissonnante et déconcertée, il ajoutait froidement ; "Eh bien ! tout cela n'est rien, quand l'argent sonne au fond du coffre."
Et si quelqu'un avait l'air de trouver cela bien fort, il s'échauffait jusqu'à dire : "Oui, quand même on aurait violé la mère de Notre-Seigneur !"
"Savez-vous bien misérables, disait-il encore, que ceci n'est accord‚ que pour rebatir Saint-Pierre ?... En attendant, les reliques de Saint Pierre, de Saint Paul et de je ne sais combien de martyrs sont à la la pluie, au vent, à la grèle, battues, souillées, déshonorées."
"Coeur endurci ! criait-il, n'entends-tu donc pas ta mère te dire du fond du purgatoire : "De grâce, un florin, mon fils, pour me tirer de la flamme !..." Et vous l'avez, ce florin ! et vous ne le donnez pas !"
Cela n'agissant pas toujours, au pis-aller, Tetzel vendait (chose d'un débit plus sûr) le pardon des péchés à faire, des viols et des adultères, des incestes à venir. Prix modéré : la polygamie ne coutait que six ducats."

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  • Croire comprendre est seulement avoir l'impression de reconnaitre quelque chose de déjà connu, tandis que déclarer ne pas comprendre indique qu'on a essayé de comprendre et mérite que j'explique.
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