Vadrot en vadrouille
Un vieil enseigant écologiste, qui voulait faire l'école buissonnière, pousse des cris de putois parce qu'il trouve un pandore à la porte du jardin public, et son cri rencontre le même écho que le cri d'horreur poussé par un moine qui a vu le diable assis sur les marches de l'autel. On lit cet écho à l'état pur sur le blog du vieux barbu
http://www.mediapart.fr/club/blog/claude-marie-vadrot/310309/la-repression-politique-au-quotidien-histoire-d-une-interdicti-0
Ainsi, le champ de la dictature est parfois celui qu'on se donne soi-même. Parfois, comme quand un moine fait vœu d'obéissance, un enseignant fait vœu de conformisme parce que l'un et l'autre ont mis leur vie dans le vœu. Ce vœu, ils l'ont conçu dans un moment de jubilation, en décidant de l'isoler de tout démenti qui ferait tomber l'illusion. Dés lors, ils ne comprennent plus que l'obéissance absolue, et quand quelque chose les heurte, ils ne dénoncent pas l'obéissance dont ils sont les esclaves, mais le commandement où ils ne reconnaissent plus leur maître in æternum.