Clearstream

Il semble que Mr Bush règle son compte à Mr de Villepin comme il a réglé son compte à Saddam Hussein.
Les rivalités électorales que l'on montre pour passionner le public lui font croire que le vainqueur est la gagnant des élections. Mais le gagnant d'une partie n'est que le vainqueur apparent. Ce qui fait la loi dans un jeu, c'est la règle que tout le monde applique et celui qui amène quelqu'un à entrer dans son jeu impose la règle du jeu.
Pour devenir empereur du monde GW Bush impose la démocratie médiatique et le vainqueur des élections françaises s'est soumis aux règles du jeu de la démocratie médiatique imposées par GW Bush et sa clique tout comme le maréchal Pétain s'était soumis aux règles du jeu national socialiste. Dans un cas comme dans l'autre c'est l'empereur qui tire son épingle du jeu, et comme il est fou (sinon il ne serait pas empereur) il règle des comptes personnels.
C'est précisément de comptes personnels qu'il est question dans l'affaire clearstream.
Mr de Villepin, comme Saddam Hussein avait tenu tête à l'empereur en public et lui avait infligé une humiliation rentrée sur le moment, en attendant l'heure de la vengeance. Le seul principe qui inspire n'importe quel empereur est "Otes-toi de là que je m'y mette" car s'il s'était écarté de cette règle de conduite, ne serait-ce qu'un seul instant, un autre serait devenu empereur à sa place. Et une fois qu'il a fait place nette, il se venge de ceux qui lui ont tenu tête.