Ségolène Royal et Martine Aubry

Il y a plus d'un an, sur ce blog, le 13 Octobre 2007, je qualifiais ce que j'appelais le "germe explosif"
Je ne vois pas ce que j'aurais à y redire, ni à la suite de ce que j'avais écrit alors.
Face à la dictature, non seulement de Sarkozy, mais aussi de François Hollande (rappelez-vous son attitude dans le référendum sur la constitution européenne), il me semble qu'aujourd'hui, si les évènements se déroulent comme on peut le prévoir, et que le congrès du parti socialiste déclare Martine Aubry élue au poste de premier secrétaire, Ségolaine Royal pourrait démissionner immédiatement du parti socialiste pour créer un parti des Français ou des habitants de la France.
Bien entendu, je ne vois qu'une partie de l'échiquier, mais Martine Aubry, comme Georges Bush, c'est l'alcooolisme repenti ou pas, proche de cette bulle d'inepsie qui fait le succès des acteurs drogués dans les médias et le succès des médias par la drogue, d'une manière proche, mais cependant distincte de la démence d'un Sarkozy, qui, lui, est dans la ligne de Napoléon, 1, 2, 3, 4.
La différence est repérable. L'alcoolique, repenti ou pas, accuse son adversaire de ce qu'il va lui faire comme Georges Bush accusait l'Irak de détenir de armes de destruction massive pour s'en servir. Le dément, au contraire, comme Napoléon, Hitler ou ou Sarkozy, n'a pas besoin d'excitant, son ego en tient lieu.
Quant à l'alcoolique, soit comme Nixon qui ne tenait pas l'alcool, soit comme Bush qu'on a dit repenti et ne buvant plus une goutte d'alcool (ce qui est faux, comme je l'ai observé sur une photo publiée par Paris Match), soit comme Martine Aubry (qui aurait subi trois cures de désintoxication), je ne sais si c'est l'alcoolisme (qui n'a pas fait obstacle au génie de beaucoup d'artistes, Poe etc...), ou son rejet (j'ai observé le spectacle lamentable des alcooliques repentis dans mon quartier), qui est la cause de leurs facéties.
L'usage qu'ont fait du mensonge médiatique, Martine Aubry et Nicolas Sarkozy, en faisant croire qu'ils étaient populaires pour le devenir, diffère, me semble-t-il, en ce que l'une s'y est adonnée comme on se fie à un talisman, alors que l'autre en a fait un usage plus compréhensif et mieux contrôlé.
Face à cette excitation et à son culte, la sérénité de Ségolène Royal me parait inspirer un parcours sans faute, ce qui ne veut pas dire qu'il sera couronné de succès, comme autrefois la position de Chateaubriand.
Et dans la ligne de cette position, je vois Ségolaine Royal démissionner du parti qui l'enchainerait, mais elle joue un jeu moins personnel et moins artiste que Chateaubriand.
On va voir.