Chirac
L'insolence du message d'adieu de Chirac indique un état d'esprit pervers qui permet de faire passer la passion du pouvoir pour un amour passionné des français.
La constitution prévoit que les candidats à la présidence de la république doivent déposer leur candidature. Ceux qui ne la déposent pas ne sont pas candidats. Il suffisait que Jacques Chirac ne dépose pas sa candidature pour n'être pas candidat. Rien n'est plus simple. Ceux qui ont envie de participer au vote s'informent des candidats qui se présentent, et des panneaux d'affichage leur sont réservés.
Si Jacques Chirac veut se présenter, il se présente; s'il ne veut pas se présenter, il ne se présente pas. C'est son affaire et s'il ne se présente pas, un autre le remplacera, et si Jacques Chirac veut prendre congé, il peut dire un mot à ce moment-là.
Tout ce qui s'écarte de ce comportement est perversion.
Faut-il aller plus loin, faire le psychiâtre, explorer la perversion, l'expliquer, l'interpréter ?
A quoi bon ?
C'est dégueulasse, et il n'y a rien d'autre à en dire car je ne m'adresse pas à des pervers.